Huit mois après son décès tragique dans des circonstances troubles, enfin le corps de Chérubin Okende Senga reposera en paix. Dans un document rendu public par sa famille, l’ancien député national sera inhumé le mercredi 20 mars 2024 à la Nécropole N°1 de Mbenzale dans la commune rurale de la N’Sele.
Ex-Ministre des Transports et Voies de communication, porte-parole en délicatesse avec son du parti Ensemble pour la République de l’opposant Moïse Katumbi, l’ancien leader syndicaliste reconverti en politique Okende avait été retrouvé mort le 13 juillet à Kinshasa, un meurtre dont les circonstances demeurent mystérieuses jusqu’à ce jour.
Selon le programme, les obsèques commenceront le mardi 19 mars 2024 par une veillée mortuaire au Centre de Libération (Ave Maria) suivie d’une messe, des témoignages, du folklore Tetela, de la musique catholique et de l’annonce du programme du jour.
La journée de mercredi 20 mars sera consacrée à la cérémonie funéraire proprement dite depuis la morgue de l’Hôpital du Cinquantenaire pour la Cathédrale Notre Dame du Congo où une messe de suffrages sera dite en sa mémoire. L’inhumation intervenant au cimetière Nécropole 1 Entre Ciel et Terre.
Selon les conclusions invraisemblables du Procureur près la Cour de Cassation de Kinshasa Gombe Firmin Mvonde rendues publiques le 29 février 2024, la mort horrible par assassinat du député national honoraire, ancien ministre des Transports et Voies de Communication serait un « suicide personnel ».
L’autopsie du corps réalisée à Kinshasa le 3 août 2023, en collaboration avec des experts belges, sud-africains et la Monusco, la mission onusienne en RDC ; n’aura changé les choses. Le rapport de la dite autopsie n’ayant jamais été dévoilé mais finalement remis à la famille après la communication du procureur qui avait spécifié sans émoi que selon, toutes les parties prenantes, Chérubin Okende était mort d’une balle dans la tête tirée par lui-même avec l’arme de son garde du corps retrouvée, elle aussi, dans la voiture.
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