La première audience du procès en appel de Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi Vital prévue ce vendredi 21 août 2020 a été une fois de plus, reportée au vendredi 18 septembre 2020. Pour cette troisième fois, c’est toujours la question de « l’irrégularité persistante de la saisine » qui se pose selon les parties en présence.
Alors qu’on dit que sa santé se détériore et pour la neuvième fois, ses avocats ont introduit une demande de mise en liberté provisoire de leur client qui est incarcéré à la prison centrale de Makala depuis le 8 avril 2020.
En première instance, Kamerhe, directeur de cabinet toujours pas démissionnaire du président Félix Tshisekedi ; avait été condamné à 20 ans des travaux forcés et privation de ses droits pour détournement de fonds et de corruption aggravée.
De sources de la justice, l’on apprend en même temps que plusieurs autres personnes condamnées sans être partie au procès ont fait appel via leurs avocats du jugement les condamnant en première instance. Ce sont les cas des enfants Mpiana dont Soraya ainsi que certains membres de famille non autrement identifiés.
Rappelons qu’à la veille de cette nième séance reportée, les militants de l’UNC, parti politique de Kamerhe ; avaient organisé des séances de prière le jeudi 20 août 2020 à Kinshasa et à Bukavu en vue d’implorer Dieu pour sa libération.
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Pour la défense de l’un de ses codétenus, le libanais Jammal Samih ; « la partie civile ne manifeste pas l’intérêt à régulariser la procédure » pour ce procès en appel.
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi