home Politique, RD Congo, Société RDC-JUSTICE : Quid de la grâce présidentielle et les prisonniers politiques et d’opinion…

RDC-JUSTICE : Quid de la grâce présidentielle et les prisonniers politiques et d’opinion…

Pour sa dernière officielle à la tête du pays, Joseph Kabila annonçait dans son message à la Nation lu à la télévision nationale juste après les élections du 30 décembre 2018 une série des mesures de grâce à l’endroit de certaines catégories des prisonniers.

Près de Trois cents prisonniers vont quitter ce jeudi 03 janvier 2019 à l’issue d’une cérémonie présidée par le ministre de la justice, Alexis Thambwe Mwamba. Bon nombre d’autres comme Eugène Diomi Ndongala, Firmin Yangambi n’étant pas sur la liste…

Parmi les bénéficiaires célèbres de cette mesure l’on citerait les noms de Jean-Claude Muyambo Kyassa, ancien bâtonnier de Lubumbashi et Gérard Mulumba Nkongolo dit Gecoco, cadre de l’UDPS-Tshisekedi. Ces prisonniers politiques condamnés pour offense au chef de l’Etat et stellionat avaient vu la justice en son temps ordonner leur libération provisoire pour raison de santé, mais ils sont restés incarcérés sur simple volonté du régime.

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Lire aussi : Justice : l’opposant Jean Claude Muyambo Kyassa condamné à 5 ans de prison https://www.afriwave.com/2017/04/13/justice-lopposant-jean-claude-muyambo-kyassa-condamne-a-5-ans-de-prison/

La grâce présidentielle ne concernerait que « toutes personnes condamnée à une peine de servitude pénale ou des travaux forcés inférieur ou égale à 3 ans à la date du 31 décembre 2018 ». Mais aussi « à toute femme enceinte condamnée à une peine de servitude pénale ou à des travaux forcés ». Enfin aux « condamnée à une peine de servitude pénale ayant exécuté le 3 quart de sa peine à la date du 31 décembre 2018 ».

Etant exclus de cette mesure « les condamnés fugitifs, les personnes condamnées pour infraction relative aux violences sexuelles, à la corruption, la concussion, les assassinats et meurtres, l’association des malfaiteurs, le vol à main armée, l’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, la détention illégale d’arme de guerre et toutes autres infractions contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire, les crimes de guerre, contre l’humanité et de génocide ».

Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi

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