home Politique, RD Congo, Société GOMA – INSOLITE: Pour des faits de violence avérée, l’ancien vice-ministre Willy Mishiki écope de 9 jours de prison

GOMA – INSOLITE: Pour des faits de violence avérée, l’ancien vice-ministre Willy Mishiki écope de 9 jours de prison

Ce sont des faits de violence avérée sur une femme cambiste de son état dans la ville de Goma le samedi 28 juillet 2018 qui aurait conduit l’ancien éphémère vice-ministre de l’Énergie et Ressources Hydrauliques Willy Mishiki du gouvernement Samy Badibanga en prison pour 9 jours d’incarcération ferme.

Le prince autoproclamé et truculent homme est plus connu pour ses frasques verbales que ses capacités politiques en prison. C’est lui qui prédisait en donnant sa main à couper le non-retour vivant au pays d’Etienne Tshisekedi en janvier 2017 avant qu’il ne soir écarté du gouvernement d’avril de la même année. Déjà condamné et incarcéré en Belgique pour fabrication de fausse monnaie, Mishiki n’en est pas à sa première

Selon les dires des témoins de cette affaire insolite,  Mishiki créancier d’une cambiste de Goma depuis dix mois avec véhicule de marque Toyota, modèle RAV4 comme gage aurait roué des coups violents la personne en question au P2 en présence de nombre des policiers. Interpellé sur place et conduit nuitamment devant un procureur pour une comparution immédiate, Mishiki s’en est sorti avec 9 jours de prison ferme cumulés d’une amande de 7000 dollars en termes des dommages et intérêts pour coup et blessures.

Lire aussi : De quoi Willy Mishiki a-t-il réellement peur ? https://www.afriwave.com/2017/02/10/de-quoi-willy-mishiki-a-t-il-reellement-peur/

De son côté, Mishiki réfute tout cela et se plaint : « C’est un montage politique. Au départ, j’ai été harcelé chez moi à Goma par deux hommes et une femme dont l’un d’eux était armé. Je suis allé me plaindre à la police de renseignements. Et pendant que je quittais la police,  l’une des femmes s’est attaquée à moi, me rouant de coups. L’affaire était banale, directement et sur intervention du Procureur Général ; je suis transféré au parquet et condamné pour neuf jours, alors que les dépôts des candidats prennent également fin à la même période ».

Une version des faits contredite par la police locale qui l’a interpellé qui selon elle, le président de l’UNANA aurait attaqué violement cette femme dont l’identité reste cachée.

La question qui se pose est celle de savoir si l’ancien vice-ministre de l’Énergie et Ressources Hydrauliques et président de l’Union Nationale des Nationalistes (UNANA) pourra encore postuler aux futures élections du fait de sa condamnation et son emprisonnement. « Celui qui s’est toujours pris pour un prophète de malheur est aujourd’hui pris dans son propre piège et l’on verra si la Majorité Présidentielle sauvera le soldat Mishiki » commente un non moins admirateur de l’homme politique.

Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi

 

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