Le congrès extraordinaire de l’UDPS/Limete a ouvert ses travaux comme prévu ce vendredi 30 mars 2018 pour deux jours. Un seul point à l’ordre du jour : l’élection du nouveau président du parti, successeur de feu Etienne Tshisekedi décédé il y a plus d’un an le 1er février 2017 à Bruxelles et dont les obsèques n’ont jamais eu lieu jusqu’à ce jour.
Plusieurs invités de marque ont rehaussé de leur présence cette cérémonie dont certains représentants de l’opposition comme l’UNC Vital Kamerhe, la MLC Eve Bazaiba, l’Ecide Martin Fayulu, le FCR Bertrand Ewanga et Christophe Lutundula.
Au discours de circonstance du SG du parti fille aînée de l’opposition a succédé les mots des représentants de l’opposition en présence d’une foule nombreuse des militants de l’UDPS. Pour Jean-Marc Kabund, il s’agira pour les congressistes lors de ce moment de « designer un digne successeur à Etienne Tshisekedi qui devra travailler autrement que les médiocres. Il s’agira d’un courageux, un patriote, un vertébré et quelqu’un qui aime la justice ».
Invitant les prétendants à garder les « valeurs démocratiques » qui caractérisent le parti, le SG a insisté sur les valeurs « d’unité » et de « tolérance » qui font de l’UDPS un parti qui ne cautionne pas les antivaleurs.
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Les invités politiques ont eu leur mot à dire à l’instar de Vital Kamerhe de l’UNC, au sein de l’opposition ; l’on devra apprendre « à nous pardonner pour le bien-être de la population congolaise ». Martin Fayulu et Jean Bertrand Ewanga se souvenant plus d’Étienne Tshisekedi comme un vrai leader dont le peuple congolais avait encore grandement besoin.
Quant à Christophe Lutundula qui représentait le G7 et le Mouvement Ensemble de Moïse Katumbi, « Le Rassemblement au sein duquel l’UDPS occupe une place importante devra continuer d’exister pour continuer la lutte de restauration de la démocratie, pour les élections et pour l’alternance au pouvoir en RDC ». Pour Eve Bazaiba, une ancienne de l’UDPS passée au MLC de Jean-Pierre Bemba, « le successeur d’Étienne Tshisekedi devra être un Josué qui conduira le peuple à la terre promise du pouvoir ».
Un Congrès sous haute tension
Ce congrès extraordinaire intervient après celui organisé en décembre 2010, 28 ans après la création du parti en 1982 lorsqu’il s’agissait de désigner le candidat à la présidentielle de 2011 qui fut Etienne Tshisekedi.
L’on se rappelle que depuis le décès d’Etienne Tshisekedi en février 2017 dont les obsèques au pays n’ont toujours pas eu lieu, son parti est sujet d’une attaque en règle de la part du pouvoir qui a excellé à accroître ses divisions en jouant sur l’argent et les ambitions personnelles. C’est comme cela qu’on a vu les nominations successives de Samy Badibanga et Bruno Tshibala au poste de premier ministre du nième gouvernement d’union nationale au mépris de tout consensus.
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Luaba Wa Ba Mabungi