C’est via un communiqué signé par lui et rendu public que le Dr Denis Mukwege prend à son tour position en rapport avec le calendrier électoral publié dimanche 5 novembre 2017 par la CENI. A l’instar de nombres des politiques et Mouvements Citoyen comme les autres leaders d’opinion, il le rejette àn son tour et en appelle au « peuple Congolais à se mettre debout conformément aux prescrits de la Constitution pour reconquérir ses droits et sa dignité ».
[COMMUNIQUE]
« Chers compatriotes,
La CENI vient de publier son calendrier électoral. Il confirme les inquiétudes que nous avons toujours exprimées concernant l’absence de volonté du régime de préserver notre démocratie et la paix dans notre pays. En plus de piétiner à nouveau, notre Constitution et l’accord du 31 décembre (St Sylvestre), ce calendrier est plein de contraintes qui le rendent irréalisable.
C’est une manœuvre dilatoire de plus, ourdie en vue de prolonger un état de non-droit, illégal et illégitime. Par conséquent, notre peuple ne peut rien attendre d’une telle mascarade. Son dernier recours est de se mettre debout conformément aux prescrits de notre Constitution pour reconquérir ses droits et sa dignité ».
Alors que l’opposition politique et la Société civile parlent de plus en plus pour une transition sans Joseph Kabila à la tête du pays, le toubib qui répare les femmes passe pour être « un potentiel candidat » même s’il ne s’est jamais déclaré officiellement en ce sens.
Bien qu’apolitique, ses différentes prises de position, des contacts qu’il établit avec les futurs partenaires tout comme la diaspora et le reste du Congo profond laissent présager quelque chose. Et c’est du reste la raison pour laquelle de l’opposition politique au régime en place à Kinshasa, tout le monde semble « le zapper » car leur faisant de l’ombre.
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En septembre dernier sur le Champs Elysée à Paris, il exposait devant les diasporas congolaises sa vision des choses pour un Congo de demain sans Kabila à sa tête. Pour lui, « la démocratie et la paix ne peuvent se conjuguer sans un retour à l’ordre constitutionnel dans le pays par des élections crédibles et transparentes auxquelles Joseph Kabila ne peut être candidat ». Car pour lui, « c’est avec la volonté qu’on peut changer tout destin et le Congo ne manque pas de cette audace pour son futur » explique-t-il à qui veut l’écouter.