home Culture & Société, Politique, RD Congo KINSHASA : Échauffourées à l’ISTA, les détenus relâchés

KINSHASA : Échauffourées à l’ISTA, les détenus relâchés

Des échauffourées ont opposé ce matin entre groupe d’étudiants de l’Institut Supérieur des Techniques Appliqués (ISTA) et forces de la police. Gaz lacrymogènes dans l’enceinte de l’institution d’enseignement contre jets des pierres ainsi que tirs de sommation pour disperser les manifestants.

A la base de ces affrontements, une manifestation spontanée d’étudiants pour réclamer la libération des 3 de leurs camarades détenus depuis le lundi 25 septembre lors du sit-in des militants de la LUCHA devant le Ministère des Affaires Etrangères à Kinshasa.

Pour rappel, au moins 25 militants du mouvement citoyen de la LUCHA avaient été arrêtés alors qu’ils manifestaient pour dénoncer la décision gouvernementale d’invalider les passeports semi-biométriques et l’instauration de ceux biométriques (#MonPasseportEstValide) à dater du 16 octobre prochain. Aux dernières nouvelles, la mobilisation de ce matin à Barumbu aura atteint son objectif car les militants arrêtés lundi 25 septembre 2017 auraient été libérés.

A lire aussi : Vives tensions à Kinshasa : Des militants de La LUCHA interpellés, coups de feu à L’UPN pour disperser les étudiants https://www.afriwave.com/?p=5081

Cette mauvaise humeur des étudiants de l’ISTA intervient dans un climat déjà tendu dans les institutions universitaires de la capitale. A la grève des enseignants qui se durcit sur le campus de l’Université de Kinshasa et celui de l’Université Pédagogique Nationale (UPN), se succède des manifestations estudiantines. Celle de mardi 26 septembre à l’UPN ayant causé la mort d’un écolier de 9 ans.

Sur son compte Twitter, le ministre Mbikayi dénonce ce qu’il considère comme une « intoxication ». (STEVE MBIKAYI‏ @Cartesien243  25 sept. D’après les informations reçues, lors des manifestations à L’UPN ce 25 Septembre 2017, Il n’y a pas eu mort d’homme. Pas d’intoxication svp !). Pourtant, cet enfant a été conduit à sa dernière demeure par ses condisciples malgré la négation du ministre.

Selon notre reporter dans le quartier, le calme serait revenu bien que la présence des forces de la police reste très remarquable.

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