home RD Congo, Société RDC : L’Eglise catholique de France soutient le Cardinal Laurent Monsengwo

RDC : L’Eglise catholique de France soutient le Cardinal Laurent Monsengwo

C’est par une courte lettre signée de Mgr Georges Pontier, Président de la Conférence des Évêques de France (CEF), qu’un soutien officiel a été apporter à Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya ainsi qu’à toute l’Eglise sœur de la RD Congo :

« Éminence,

Au moment où des manifestations viennent d’être réprimées par un usage inconsidéré de la force publique, où des paroisses ont été encerclées et des célébrations eucharistiques perturbées en violation de tout respect de la liberté religieuse, avec des victimes nombreuses, vous avez courageusement défendu le droit des catholiques de votre diocèse à manifester pacifiquement et à exprimer leur opinion.

Je voudrais redire la solidarité de la Conférence des évêques de France, en ces heures difficiles de l’histoire de votre pays. Nos prières vous accompagnent sur le chemin du rétablissement de l’État de droit au Congo.

Georges Pontier

Archevêque de Marseille

Président de la Conférence des évêques de France »

Article à lire sur Lettre de Monseigneur Georges Pontier au Cardinal Laurent Monsengwo http://eglise.catholique.fr/actualites/451343-451343/

Cette lettre arrive à un moment où la tension reste vive entre l’Eglise catholique du pays et le régime politique en place à Kinshasa depuis qu’une marche des laïcs catholiques ait été durement réprimée, faisant des morts parmi les fidèles. De plus, quelques autres églises avaient été profanées par l’intrusion des forces de l’ordre et de sécurité du pouvoir ; soit par des jets des grenades lacrymogènes à l’intérieur pendant que les fidèles s’y trouvaient.

Cette situation avait provoqué la furie du cardinal qui avait déclaré « qu’on ne peut faire confiance à des forces de l’ordre qui ne protègent pas le peuple et qu’il était temps que les médiocres dégagent ». Le régime qui n’avait pas apprécié ce ton direct du Cardinal avait quant lui dit qu’il s’agissait des « injures à l’endroit des autorités établies du pays».

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