Depuis une semaine, les combats s’intensifient entre les forces armées loyalistes des FARDC contre l’armée rwandaise de la RDF er ses affidés terroristes dits M23 dans les montagnes qui dominent la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
C’est dans ces circonstances que l’armée ennemie de la Rwanda Defense Force (RDF) avait tenté de cibler mais en vain les aéronefs des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, FARDC ; basés sur l’aéroport de Goma la nuit du samedi 17 février 2024. Deux fortes détonations avaient secouées la ville et malgré cela, l’aéroport international de Goma avait continué de fonctionner normalement toute la journée du samedi.
« Dans la nuit, à 02h00 du matin heure locale (01h00 GMT), les drones d’attaque de l’armée rwandaise, qui ont bien évidemment quitté le territoire rwandais, ont violé les limites territoriales. Au regard des trajectoires suivies par les tirs de ces drones, ils ont visé les aéronefs des Forces armées congolaises (FARDC) qui n’ont pas été touchés, mais ce sont plutôt les avions civils qui ont été endommagés » avait déclaré Lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de l’armée pour le Nord-Kivu dans une vidéo diffusée par le service de communication du gouverneur de province. A ce sujet, il ne précisait pas non plus combien d’appareils étaient concernés, ni combien de projectiles avaient été tirés par l’armée rwandaise.
Des interrogations subsistent tout de même pour savoir comment se fait-il que l’armée congolaise n’ait pas détecté les fameux drones rwandais dans notre ciel pour les abattre immédiatement ?. Une réponse pourtant selon une source sur place : « Disons que les Gardes Républicaines ont alertés demander si ce sont nos drones ou pas et étaient même prêts à agir. Mais plutôt le moment d’attendre l’ordre de la hiérarchie a tourné en défaveur de nos soldats sur place, certaines personnes vivant aux environs confirmant avoir vu ces drones se diriger vers le nord de la ville, direction du territoire de Nyiragongo ; voisine de la ville de Goma occupé jadis par les M23 ».
Cet incident de guerre gravissime intervient alors que les dirigeants politiques concernés par ce conflit dans l’Est de la RDC étaient autour de la table ronde du mini-sommet organisé à Addis-Abeba en marge du 37ème Sommet de l’Union Africaine.
Lors de cette rencontre, si le président rwandais Paul Kagamé a continué à nier son soutien aux rebelles terroristes du M23 qui sèment la terreur et la désolation dans cette zone du pays ; Félix Tshisekedi a réaffirmé ses accusations tout en exigeant le retrait immédiat de l’armée rwandaise du sol congolais.
J. Kwira