Contrairement au premier mandat de Felix Antoine Tshisekedi qui a commencé en toute timidité avec un poids de fragilisation d’un côté par une tentative du FCC de tout contrôler, de l’autre par la contestation des résultats par la CENCO et LAMUKA ; le deuxième mandat marquera une nette différence avec un pouvoir pleinement exercé par un Félix Antoine Tshisekedi qui demeure jusqu’à ce jour un candidat favori des scrutins qu’il organise. Les esprits illuminés et perspicaces voient déjà arriver cette situation.
Il faut aussi mentionner que depuis la nuit des temps, sur l’idée que sa province est envahie par d’autres tribus venues d’ailleurs, le peuple Katangais ne peut jamais se désolidariser de lui-même ou de trahir sauf s’il est devant des offres des postes ou des fonctions de haute responsabilités. Ceci a été vécu avec Jean Nguz Karl-I-Bond, Frédéric Kibassa Maliba et pas plus loin Gabriel Kyungu Wa Kumwanza di Baba. Ces trois personnalités ont occupé des fonctions tumultueuses jusqu’à se mettre en déphasage soit avec leurs bases politiques soit avec la population qui désapprouvait leur ralliement au pouvoir ou à l’opposition avec en soubassement l’idée d’un Katanga autonome qui nourrit les Katangais depuis Joseph Désiré Mobutu à nos jours.
Pour dissuader Félix Antoine Tshisekedi de son attente de se voir régner en maître absolu lors du deuxième mandat, avec un suprême dessein du choix de ses futurs collaborateur de son cabinet à la formation des gouvernements, les laboratoires se préparent déjà aux enchères et aux chantages.
En politique africaine, des telles manipulations sont souvent l’œuvre de l’opposition qui tente d’entrer sur la scène pour gérer, ou des proches collaborateurs du dirigeant en fonction qui veulent maintenir les manettes du pouvoir sans les perdre.
Au nom de l’infaillibilité unité Katangaise sus évoquée, plusieurs sources indiquent qu’il y a dans la cour même de Félix Tshisekedi, des proches collaborateurs qui se livreraient déjà à la préparation des futures enchères avec un seul objectif d’être privilégiés sinon le Katanga sera perdu.
De ce point de vue, sans dédouaner l’opposition ou les alliés en veilleuse, le FCC, il est biaisé de penser que ceux-ci seuls soient capables de préparer et d’exécuter un plan de déstabilisation du pouvoir en déjouant la vigilance de tous les services de sécurité. À moins d’admettre que ces services sont soit médiocres ou incompétents. L’évidence serait qu’il y a des complicités au sein de l’appareil étatique.
Cet aspect des choses doit être pris en compte par les enquêteurs des tueries de Malemba Nkulu. Les services de sécurité devront SURTOUT METTRE un Focus sur les faits et gestes de tous les Katangais actuellement collaborateurs directs ou indirects de FATSHI, peut-être que la lumière en jaillira…
Wait and see.