Habitué aux coups de gueule et autres « polémiques » salées, le musicien rappeur engagé Mapeki N’Labu Junior connu sous le sobriquet de Radek Suprême est candidat Député national Numéro 74 au sein des Forces Politiques Alliés de l’UDPS (FPAU) pour les élections générales du 20 décembre 2023 dans la circonscription d’Inongo, province du même nom issue du démembrement du Grand Bandundu.
Son franc parler pour les uns, son maque de modestie pour les autres et surtout ses « formules chocs » qu’on lui connait sur les réseaux sociaux seraient à l’origine de ses problèmes, à l’image de cette affiche par lui imprimée pour distribution dès que la campagne électorale ouverte. Un avis de recherche établi par le responsable de L’ANR/INONGO et REDOC en place a fini qu’il soit arrêté à 3h00’ du matin par les militaires de la garnison du lieu au village de Belémbé, son Quartier Général en province du Maï-Ndombe, territoire D’Inongo.
D’abord détenu (séquestré selon ses termes) une semaine dans le cachot du village Bankayi sans jamais avoir été entendu sur procès-verbal, il est depuis le 11 octobre 2023 transféré dans celui l’Auditorat Militaire d’Inongo, dans le chef-lieu à Inongo ville. Avec sa comparution devant le magistrat du parquet, il espère recouvrer de sa liberté pour poursuivre la campagne en vue de son élection, la population ayant adhéré à son discours et à sa cause.
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Selon des sources sur place, après audition par le Redoc en personne ; il lui serait entre autres reproché une incitation à la désobéissance civile, une usurpation des fonctions publiques et une rébellion. Les accusations qu’il réfute de toutes ses forces du fond même de son geôle : « C’est INCROYABLE de croire que cette affiche soit la cause de l’avis de recherche lancé contre RADEK sur toute l’étendue de la province du Maï Ndombe par le REDOC de l’ANR… LA DÉMOCRATIE EST MISE EN PÉRIL » clame t’il.
« En perte de vitesse alors que les intentions de vote sont en notre faveur en ce moment, les vieux politiciens d’hier et autres candidats sortant qui n’ont rien fait pour la population ont créés des montages pour me nuire. Ils croyaient me tenir longtemps en détention mais ils ne me connaissent pas » poursuit-il.
Exploitant agricole, Radek Suprême reste engagé dans la cause des populations locales par des réalisation matérielles palpables dont la construction d’un marché rural à ses frais pour faciliter l’écoulement dans des conditions acceptables des produits du coin.
« BILOKO OYO PRESIDENT FATSHI AZO BOYA…, ma formule choc du combat de chaque jour est clair et net de ce que dénonce tout citoyen congolais. Cette cabale fomentée contre ma personne par des députés bientôt rejetés qui n’ont pas su répondre aux aspirations de la population en 5 ans de mandat et qui voient Radek conquérir tout le territoire à sa cause du jour au lendemain ne réussira pas » crie-t-il du fond de sa prison.
Connu pour son engagement citoyen, il est l’auteur d’albums musicaux à consonance très politique dont le dernier au titre évocateur de « Billet d’écrou ». Cet opus est le fruit de ses 210 jours passés dans les geôles de l’ANR (Agence Nationale des Renseignements) soit du 19 mai 2015 au 14 décembre 2015 pour « motif absurde de subversion » selon ses propres dires. Il fut libéré le 18 décembre 2015 sans aucun jugement. Ayant déposé une plainte auprès du Bureau du Procureur Général de la République (PGR) pour « enlèvement, séquestration, tortures et traitements inhumains » contre l’ancien Directeur de l’ANR Kalev Mutond ; il dit attendre jusqu’à ce jour la suite de son dossier.
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Roger DIKU et Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi