Pour ce qui était annoncé comme une « bombe musicale » à coup de sorties sur les réseaux sociaux, « Mboka etengami » ; l’inspiration d’outre-tombe de feu Franco Luambo Makiadi à l’artiste musicienne Elisabeth Tshiala Muana s’est révélée un vrai « pétard mouillé ».
En dehors d’une médiocre tentative d’imitation de la guitare de feu Luambo, plutôt qu’une critique du régime actuel, c’est un réquisitoire sans complexe qu’elle dépeint de 18 ans de pouvoir de Kabila et les calamités léguées par son régime qu’elle continue d’encenser sans pour autant apporter des preuves de la bonne gestion que fut ce pouvoir basé sur la terreur.
De « Tunda Ya Kasende dit « Ye Meyi » puis « on ne va nous intimider » à « Prenons-nous en charge » en passant par « caisse ya l’État eza ya yo te (la caisse de l’Etat n’est pas tienne), on ne sent rien de Luambo dans cette inspiration de la 25ème heure qui se révèle en réalité une « escroquerie » musicale.
Les jeunes du MPR dans « Nini Tosali te » valent encore mieux que notre « mamu nationale » sur son déclin et qui tente à chaque fois de revenir alors que la musique n’y est plus en l’ayant abandonnée.
L’État a tourné le dos à la santé du peuple chante-t-elle jusqu’à ne faire même pas rire les Bonobo de Lola Ya Bonobo dans la banlieue de Kinshasa. L’eau à la couleur du gingembre alors que les factures sont payées et l’argent va dans les poches de qui s’interroge Tshiala Muana, finalement rien de nouveau sous le soleil du Congo si ce n’est l’héritage de 18 ans de la kabilie que refuse de voir Tshiala Muana. Si elle pouvait y ajouter un petit paragraphe avec le Congo Hold-up…
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« Heureusement qu’elle ne sera plus interpellée cette fois-ci pour que Jean-Marie Kassamba vienne la chercher. La qualité médiocre de sa chanson que son ami Claude Mashala annonçait comme l’évènement musical de fin d’année fait qu’on ne s’intéresse même pas à elle » ironise un proche du pouvoir sous anonymat.
L’on se rappellera que depuis la fin de la collaboration entre Tshiala Muana et feu le Maestro Georges Nkashama Tujibikile dit Jojo Nkashama d’heureuse mémoire, c’était la fin de la reine de « mutuashi ». L’auteur du tube « Malu » est décédé le 24 novembre 2010 à l’Hôpital St Luc de Bruxelles après avoir été égorgé dans un appartement d’Ixelles en Belgique
TSHIKUYI TUBABELA