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RDC/ DOSSIER DE L’HISTOIRE : Mgr Monsengwo, un « Sapeur Pompier » de la démocratie ?

Quel Président pour le Haut Conseil de la République (HCR) et quel Premier ministre pour la transition ? La question était sur toutes les lèvres avant même que les travaux de la CNS ne touchent à leur fin. Les dirigeants de la transition vers la Troisième République devraient avoir un profil bien déterminé : celui de patriotes nationalistes, d’hommes intègres dotés de qualités morales, intellectuelles éprouvées et acquis totalement au changement. En d’autres mots, pour paraphraser Mgr Monsengwo, il fallait des « gens vertébrés ».

La Transition étant une période très sensible, elle devait être dirigée par des hommes jouissant d’une audience réelle dans la population et d’une crédibilité avérée en dehors des frontières nationales. On le sait, la présidence du Haut Conseil de la République Parlement de Transition (HCR-PT) était échue à Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, la Primature est revenue à Etienne Tshisekedi Wa Mulumba.

« Il n’est pas facile d’être le Zaïre » se plaisait à dire Mobutu, oubliant sûrement d’être plus complet en disant que son « Zaïre » n’était pas n’importe quel pays. Un seul homme pouvait, dans un contexte que la crise politique rendait particulier, concilier l’intérêt supérieur de la Nation et les intérêts singuliers des individus : Mgr Monsengwo, Archevêque de Kisangani.

Face à la tension grandissante tant avant, pendant qu’après la tenue des assises de la CNS au sein de la population du pays tout entier, le prélat catholique avait usé de tout son sens de dialogue en réussissant à amener tout le monde à la table des négociations, Mobutu compris. L’homme d’église était toujours parvenu à convaincre le Président de la République d’éviter un affrontement néfaste pour la démocratisation du pays. Lors du compromis politique global à la Cité de N’Sele en juillet 1992, entre le pouvoir et l’opposition ; il avait tout fait pour que Mobutu soit impliqué dans la dynamique du changement voulue par la CNS. Il était parvenu aussi à un accord par lequel toutes les parties en présence acceptaient que la transition soit une période non conflictuelle.

Critiqué, vilipendé du côté du pouvoir comme celui de l’opposition jusqu’à être considéré comme « traître » à la cause nationale en raison de sa prudence et de sa modération, cet homme qui pourtant n’avait aucune ambition politique ; s’était retrouvé au-devant de la scène. En véritable « sapeur-pompier », il avait su éteindre tous les feux qui auraient pu embraser la case CNS et par-delà le pays tout entier. Grâce à sa sagesse, un véritable coup de pouce avait été donné à l’ensemble du processus engagé dans le pays.  Atout majeur du prélat : sa diplomatie intelligente doublée de l’aura épiscopale.

Sa stature politique faisant désormais l’unanimité, cela avait permis à la Conférence nationale de trouver une méthode de travail fructueuse. Résultat : les travaux s’étaient poursuivis allègrement, n’en déplaise à tous ses détracteurs. Ne se déclarait-il pas lui-même être un homme du consensus. Et de préciser, mais consensus signifie qu’on concilie des positions qui n’ont pas de désaccord formel. Le consensus ne signifie pas écouter des personnes qui sont incapables de défendre leurs positions d’un point de vue du réalisme politique.

C’est ce consensus qui sauva de nouveau la CNS après sa suspension abusive et injustifiée par le Premier ministre Nguz en janvier 1992. En faisant également adopter le rapport de la Commission chargée de l’élection du Bureau définitif de ce forum par consensus au cours d’une séance plénière, Mgr Monsengwo évitait de justesse le conflit qui pouvait éclater et bloquer la marche du processus. Le prélat avait été bien inspiré, autrement, la passion qui habitait encore les cœurs de certains conférenciers aurait fini par provoquer une nouvelle impasse en cas de vote au scrutin secret.

L’Union sacrée et la Mouvance présidentielle s’étaient ainsi partagé le Bureau définitif de la Conférence nationale comme pour préparer le terrain pour une belle cohabitation dans la gestion de la transition comme celle de la future démocratie. Quelqu’un dirait qui plus c’était le début d’un pacte tant recherché par ces deux forces politiques en présence. Erreur, car les jours qui ont suivi la fin précipitée des travaux de la CNS le 06 décembre 1992 et la mise sur pied du HCR-PT nous avaient révélé les véritables enjeux des uns et des autres.

L’on pourrait même dire que la mission principale du prélat Président avait consisté plutôt à jouer à l’équilibriste entre les positions connues des Forces Démocratiques Unies (FDU) de la Mouvance présidentielle et l’Union Sacrée de l’opposition radicale pour qu’aucune partie ne soit lésée. En d’autres termes, la lutte entre les dinosaures de ces deux tendances devait être dépassée pour faire place à une entente cordiale, celle qui devrait permettre à ces prédateurs de se partager le pouvoir en toute quiétude comme dès par le passé.

Le prestige dont jouissait, au Congo Zaïre comme à l’étranger, l’archevêque de Kisangani ; inquiétait visiblement le pouvoir en place. L’attaque à main armée du Centre catholique Interdiocésain de Kinshasa où il résidait fin février 1993 par des militaires ne pouvait viser qu’à l’éliminer physiquement. L’on pouvait penser que l’assassinat d’un de ses neveux, Directeur financier du REZATELSAT (Réseau zaïrois des Télécommunications par Satellites) à Kinshasa par les membres du fameux commando hibou en mai 1993 ressemblait à s’y méprendre à un message clair adressé à ce prélat que l’on disait trop engagé.

La mission de conciliation de Monsengwo en gênait en effet plus d’un. L’opposition radicale de l’Union sacrée aimait voir le Président du Parlement de Transition se départir de son rôle d’arbitre pour prendre nettement fait et cause pour elle. A l’autre bout de l’échiquier politique, les partisans du statu quo tous des proches de Mobutu le considéraient comme scandaleusement inféodé à l’opposition radicale.

De plus, ses talents de « modérateur » et de « meneur d’hommes » qui lui avaient permis de canaliser à merveille les énergies désordonnées des délégués, que ce soit au sein de la CNS ou du HCR-PT, devaient sans conteste gêner ceux qui préféraient voir le chaos perdurer dans le pays. Sans la présence attentive de ce prélat, politicien malgré lui ; il y avait gros à parier que le Congo Zaïre aurait sombré plus tôt dans la guerre civile tant souhaitée par certains politiciens irresponsables.

Ses multiples voyages à l’étranger

Durant sa présidence des travaux de la CNS tout comme du HCR-PT, le prélat catholique a effectué des nombreuses missions officielles à l’étranger auprès des partenaires occidentaux du Congo Zaïre. L’entendre et le voir, avaient permis d’apaiser beaucoup d’inquiétudes, de rassurer. Jamais voyages n’auront donné lieu à autant de supputations. Tout avait été imaginé, brodé et répandu, jusque dans les moindres détails, sur ces voyages : une véritable histoire de politique fiction.

Néanmoins, ce qui était incontournable, c’était que l’avenir du Congo Zaïre avait été modelé au cours de ces voyages en Belgique, au Canada, aux Etats-Unis, en France, en Grande-Bretagne et au Vatican. A cela, rien de bien nouveau. L’avenir de notre pays (comme ceux de beaucoup d’autres pays en développement) a, de tout temps, été dessiné, puis décidé à partir de l’extérieur.

La CNS avait décidé qu’il en serait dorénavant autrement. Mais, comme on dit, il y a loin de la coupe aux lèvres. Ces voyages en Occident qui avaient permis des contacts avec les milieux sociopolitiques américains et européens avaient aussi aidé à plaider la cause de ce forum. C’est dans ce cadre que l’Union européenne de même qu’un certain nombre de pays occidentaux comme la Belgique, la France, la Grande-Bretagne avaient accordé des équipements conséquents : photocopieurs, ordinateurs, machines à écrire.

La convention signée entre le Royaume de Belgique et le Bureau de la CNS avait rapporté un financement de l’ordre de huit millions de franc belge à titre d’aide alors qu’en dehors des équipements, la France avait consenti un don d’un million de franc français pour payer les titres de voyage retour des conférenciers vers leurs provinces d’origine. Ce qui n’avait pas du tout plu au gouvernement Nguz.

Néanmoins, les voyages de Monsengwo à l’étranger ont permis de dégager un message clair : seul un gouvernement constitué d’hommes crédibles, affranchis de la tutelle stérile, inhibitrice et sclérosante de Mobutu ; pouvait permettre de sortir le Congo-Kinshasa de la condition de sous-hommes où l’avaient installé le dictateur et ses ouailles.

La troisième voie et la chute du prélat

Face au dédoublement des institutions de la Transition : d’un côté le gouvernent Tshisekedi issu de la Conférence nationale en août 1992 et de l’autre le gouvernement Birindwa issu du Conclave politique du Palais de la Nation en mars 1993, un nouveau consensus s’imposait. La Mouvance présidentielle ne jouant pas franc jeu notamment le soutient à la reconduction du gouvernement Tshisekedi issu de la CNS élargi à ses membres lui préférera un troisième homme : Léon Lubitsch Kengo Wa Dondo par le vote du HCR-PT du 14 juin 1994.

Du point de vue constitutionnel, la mise à l’écart du gouvernement Tshisekedi au profit de celui de Kengo paraissait légale du fait que le chef de l’opposition avait lui-même signé les accords politiques qui mettaient fin au dédoublement des institutions de la Transition.

Considéré comme un bon élève du FMI, Léon Kengo, c’était le favori des pays occidentaux (Belgique, France, États-Unis) sensibles aux efforts déployés par ses passages successifs à la tête du gouvernement de la Deuxième République sous Mobutu pour stabiliser l’économie nationale. A leurs yeux, il était le seul homme capable d’organiser les fameuses élections tant attendues.

La caution morale de Monsengwo qui s’était refusé à condamner l’élection de Kengo du 14 juin 1994 a été considérée comme une sorte d’adoubement de Kengo par le prélat. Dans ce nouveau gouvernement, le septième de ce zaïrois d’origine polonaise et rwandaise depuis les années 1983, le Premier ministre fera la part belle aux mobutistes : huit ministères (Budget, Coopération, Défense nationale, Energie, Enseignement Supérieur, Mines, Portefeuille et Santé Publique) sur une vingtaine. Kengo au pouvoir, c’était la garantie pour Mobutu et tous les « alimentaires » influents de sa « Cour » de continuer à bénéficier de moyens financiers puisés dans les caisses de l’Etat.

Au terme de son mandat qui avait pourtant suscité tant d’espoirs lorsqu’il se disait dernier Premier ministre de la transition (il faut rappeler ici qu’il fut aussi le dernier Premier commissaire d’Etat de l’ère mobutienne et du MPR Parti-Etat), Léon Kengo wa Dondo n’aura récolté que de maigres résultats.  Ayant promis de « faire tomber les masques un à un » de ceux qui criminalisaient l’économie du pays –Mobutu y compris-, il avait fini par excéder ceux qui l’avaient pourtant porté au pouvoir en juin 1994.

Les voix qui s’élevaient d’un côté comme de l’autre n’avaient qu’un but : mettre au placard Kengo au lendemain du 09 juillet 1995, date préalablement optée pour l’organisation des élections générales. Investi le 11 juillet 1994 par le même HCR-PT après une année des longues négociations entres les Forces politiques du Conclave (FPC), la famille politique de Mobutu ; et la famille politique autre que celle du chef de l’État (Union Sacrée de l’opposition et alliés (Usoras), le gouvernement Kengo n’aura réussi aucune des missions qui lui avaient été assigné à savoir :

  • Restaurer l’autorité de l’État,
  • Assurer la sécurité des biens et personnes,
  • Assainir l’environnement économique et financier,
  • Procéder à l’organisation des élections générales.

Sur le plan extérieur, les voyages de Kengo en Occident n’auront pas rapporté la manne financière qu’il espérait de la part de ceux qui avaient cautionné son élection comme Premier ministre. Or, sans assistance technique et financière internationale, le processus électoral ne pouvait décemment avoir lieu. Déjà la présence massive sur le territoire congolais des réfugiés burundais et rwandais qui avaient fui leur pays, le manque des statistiques sur la population locale ne pouvaient faciliter la tenue des élections dans un proche avenir.

De l’adulation presque à l’idolâtrie du prêtre catholique à son rejet du cœur de la population congolaise, il n’avait suffi que d’un seul faux pas : le fait pour lui d’avoir bradé les acquis de la CNS en négociant et acceptant, d’une part, la fusion du HCR et du dernier Conseil Législatif du MPR, et, d’autre part, en lâchant le Premier ministre élu à la CNS au profit d’une nouvelle élection : la troisième voie.

Longtemps prédicateur de la « Bonne nouvelle de la réconciliation nationale » pendant les 16 mois de la CNS, médiateur entre les différents groupes d’intérêt politique en proposant le dialogue permanent comme seule voie pour une transition non conflictuelle, Monsengwo, déçu ; constatait à ses dépens qu’un régime dictatorial et musclé se remettait en place.

Pour preuves : blocages, paralysie des institutions issues de la CNS qui devraient normalement conduire le pays vers une réelle démocratie. Le prélat faisait cette déclaration dans une interview accordée au journal « Échos de la Bourse » de Bruxelles daté du 15 juin 1993. Sa vision du changement basée sur la réconciliation, le dialogue et la négociation n’ayant pas porté les fruits escomptés, il devenait pour les acteurs de toutes classes politiques confondues –Union sacrée de l’opposition et Mouvance présidentielle– le bouc émissaire de leurs propres incohérences et leurs turpitudes politiques.

Dans une autre déclaration datée du 30 juin 1993, Mgr Monsengwo distribuait à tous ces mêmes acteurs politiques une part égale de blâme au sujet du blocage de l’État et de la misère du Peuple. En des termes non moins voilés, il lançait par exemple à Etienne Tshisekedi : « des leaders politiques ne font pas ce qu’ils devraient parce qu’ils ont peur d’affronter la gestion de l’État, préférant à celle-ci une situation conflictuelle susceptible de leur ménager toutes les chances aux échéances électorales ».

En ironisant avec cette boutade, Mgr Monsengwo oubliait qu’il occupait lui-même une place importante dans la hiérarchie du pouvoir en tant que Président du HCR-PT. Il ne pouvait dès lors juger de la classe politique incapable de bien servir le Peuple alors qu’il en faisait partie.

Incapable de contenir un Tshisekedi plus têtu que jamais, impuissant face au clan Mobutu ; Monsengwo devenait ainsi l’objet d’attaques virulentes de toutes parts. Tous, d’un commun accord réclamaient sa démission en tant que Président du HCR-PT avec entre autres comme reproches à son égard son engagement trop prononcé dans la politique, la présentation (fictive) de sa candidature à la présidence de la République, son attitude empêchant Mobutu et Tshisekedi de se réconcilier, le fait de n’avoir pas chassé le même Mobutu du pouvoir lors de la tenue des assises de la CNS, son initiative de la 3ème voie afin d’écarter Tshisekedi du pouvoir au profit de Kengo.

Même la population l’avait rejeté

On lui reprochait également une certaine complaisance vis-à-vis de Mobutu à deux occasions précises : d’abord lors de la décision de ne pas discuter, à la CNS, des dossiers des assassinats et des biens mal acquis et ensuite, pour avoir arrêté la procédure de destitution du dictateur entamée par le HCR-PT. Il faut tout de même rappeler que Mobutu avait toujours été contre ce prélat dont l’avènement à la tête de la CNS avait déjoué ses manœuvres diaboliques.

L’annonce le samedi 1er juillet 1995, de la destitution du Président du HCR-PT par l’assemblée ne pouvait surprendre personne tellement le climat politique était devenu lourd. Il n’y avait pas eu vote. Une simple liste de 510 signatures avait suffi. C’était plus que le 2/3 des 738 membres du HCR-PT requis pour une telle destitution. Procédure du reste que contestera Monsengwo car entachée d’irrégularités. Il s’était avéré que certains Honorables Conseillers de la République (appellation des membres du HCR-PT) avaient signé deux fois, d’autres par contre n’avaient pas hésité à imiter les signatures de leurs collègues, mentalités de la Deuxième République du MPR de Mobutu obligent !

Le 27 janvier 1996, le prélat sortait enfin de son mutisme depuis son éviction de la présidence du HCR-PT. Au cours d’une conférence de presse tenue au Centre Interdiocésain de Kinshasa-Gombe, il déclarait pathétique : « Puisque je suis empêché d’exercer mes prérogatives constitutionnelles conformément à la mission reçue de la Conférence nationale, j’ai décidé, à partir de ce jour, de mettre fin aux fonctions qui juridiquement sont encore les miennes au sein du HCR-PT ». Sa tentative de retour aux « affaires » alors que les troupes de l’AFDL avançaient inexorablement vers Kinshasa n’aura pas eu le succès escompté.

Le scénario monté de Paris via Le Vatican en passant par Bruxelles était pour le moins suspect : On demandait au HCR-PT d’élire son Président à qui il reviendrait d’assurer l’intérim de la présidence de la République, en cas de vacance du pouvoir. Ce « fameux » Président qui ne devrait être autre que Monsengwo avait pour tâche d’assurer la transition et engager des négociations avec les rebelles de l’AFDL, sans démission stricto sensu de Mobutu. Ce dernier devant se retirer du pouvoir, garder son statut de chef de l’État avec les avantages et les honneurs de la fonction y compris pour sa sécurité et celle de ses proches.

Chose très curieuse dans cette ultime manœuvre, les Honorables Conseillers de la République de l’Union sacrée de l’opposition radicale et de la Mouvance présidentielle sur le point de perdre leurs privilèges avaient oublié un passé pourtant très récent : ils avaient chassé Monsengwo du HCR-PT en l’empêchant de remplir sa mission de présidence du Parlement de Transition.

Clamant haut et fort depuis Bruxelles où il se trouvait en avril 1997 avant son retour à Kinshasa que la classe politique de l’intérieur ne lui avait jamais fait peur, Monsengwo pensait son heure venue pour prendre sa revanche sur les politiciens ingrats et autres Conseillers de la République qui l’avaient humilié. Mais c’était sans compter avec le refus catégorique de Tshisekedi et de Kabila qui ne voulait pas de cet « ecclésiastique très politisé ».

Triste fin politique que celle d’un homme jadis adulé. Son franc parler conjuguer à une propension pour des initiatives personnelles et quelquefois sécrètes avaient tout pour déplaire à des politiciens liés par un même goût pour les richesses et la corruption. Portant l’entière responsabilité dans l’avènement de Kengo au pouvoir au travers de sa 3ème voie, Monsengwo était passé aux yeux de beaucoup de Congolais pour un traître.

Texte tiré des pages de mon livre Congo-Zaïre 24 avril 1990 –17 mai 1997, L’INSAISISSABLE DEMOCRATIE- Périls d’une Transition à paraître bientôt

Roger DIKU

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