La nouvelle majorité parlementaire acquise à l’Union Sacrée de la Nation (USN) selon le souhait du Président de la République. C’est la conclusion du rapport de la mission d’information confiée au sénateur Modeste Bahati Lukwebo avec son équipe et remis à Félix Tshisekedi le jeudi 28 janvier 2021.
Ce sont 391 députés nationaux représentant 24 regroupements et un élu indépendant qui ont individuellement ou par groupes ont déclarés leur adhésion à l’idée d’une nouvelle gouvernance du pats au travers de l’USN.
Des grandes formations politiques à l’instar d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et le Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba faisant partie de ce nouveau partenariat.
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Une bonne partie des adhérents à l’idée voulue par Félix Tshisekedi vient de l’ancienne plateforme électorale du front Commun pour le Congo (FCC) proche de l’ancien président du pays Joseph Kabila, y compris au sein de son propre parti politique, le PPRD. Cette affluence massive des anciens caciques du régime Kabila faisant grincer des dents parmi les fervents de l’USN et provoquant raillerie des autres qui parlent de la coalition FCC-CACH bis.
Un nouveau gouvernement en vue
Au lendemain du vote à une majorité écrasante de la motion de censure contre le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba (PPRD-FCC) à l’Assemblée nationale et sa démission quasi acquise, c’est la voie vers un nouveau gouvernement qui est largement ouverte.
Et comme une désolidarisation pour ne pas dire un désaveux en l’endroit de leur chef recroquevillé dans sa posture intenable, presque la quasi-totalité des ministres y compris ceux du FCC ; s’est rendue le même jeudi 28 janvier 2021 dans le bureau de l’informateur Bahati Lukwebo, à l’hôtel Kempisky du Fleuve Congo, pour signer leur adhésion collective à l’USN voulue par Félix Tshisekedi.
Pourtant, ils étaient à peine comptés sur les doigts d’une main, soit cinq membres du gouvernement à assister mercredi 27 janvier 2021 à la plénière qui a voté la déchéance du premier d’entre-eux.
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Beaucoup d’appelés pour la nouvelle donne et qui pourront inscrire leurs noms dans l’histoire, mais peu seront au rendez-vous de la gestion effective du pays vu que la taille du futur cabinet gouvernemental risque d’être fortement réduite, la crise économique oblige selon des sources bien renseignées. Reste à savoir quelle sera la réaction des déçus au lendemain de leur…
Roger DIKU et Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi