home Politique, RD Congo RDC : Le Testament de Lumumba face à la récupération et le risque de partition du pays

RDC : Le Testament de Lumumba face à la récupération et le risque de partition du pays

Depuis l’indépendance jusqu’à ce jour, nombreux sont ceux qui se réclament du « Testament politique » de Lumumba, premier ministre supplicié du pays le 17 janvier 1961.  De Mobutu aux politiciens de nos jours en passant par les deux Kabila, le nom et le discours de Lumumba ont toujours été utilisés pour le besoin de la cause.  

Face à la « récupération politicienne » de cette date anniversaire dont on célèbrera le 59ème anniversaire la semaine prochaine, Michel Kitoko, responsable du Club des Patriotes Congolais explique : « Il n’est pas permis que le 17 janvier, journée commémorant l’assassinat de Patrice-Emery Lumumba et ses compagnons de lutte, Maurice Mpolo Joseph Okito soit revêtue des incompréhensions manifestes par les citoyens congolais malgré ses divergences politiques. Nous avons le devoir et l’obligation historique d’enseigner à nos enfants et à nos arrières petits-enfants la vraie histoire conformément aux vœux testamentaires de Lumumba ».

Cette déclaration de Kitoko l’a été à l’occasion de sa rencontre avec Martin Fayulu, candidat malheureux de la coalition Lamuka à la présidentielle de décembre 2018 et l’appel à manifester le 17 janvier prochain sur l’ensemble du pays.

Réponse au risque de « balkanisation »

Ce terme qui symbolise la dislocation intervenue dans les « Balkans » il y a une vingtaine d’année et dont les risques menacent l’Est du Congo de jour en jour, Michel Kitoko propose une solution qu’il croit « innovante » à savoir la « création d’une capitale dite de la Défense Nationale ».

Une capitale installée à Beni, Butembo, Goma ou ailleurs et qui abriterait « la délocalisation » et « l’implantation » permanentes  de l’État-major Général des FARDC et du Ministère de la Défense Nationale.

Cette proposition éviterait ainsi qu’une « partie du territoire congolais ne soit annexée ou s’autoproclame indépendante » face aux velléités de ses voisins conclut Michel Kitoko.

Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi

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