C’est depuis le 30 décembre 2018 au soir dès la fin des élections générales que le service internet avait été ralenti avant d’être carrément coupé le 31 décembre 2018 sur l’ensemble du territoire national.
Selon les Selon des opérateurs de téléphonie opérant dans le pays, cette mesure sans justification officielle a été prise sur instruction du gouvernement pour des raisons de maintien de l’ordre public et de la sécurité officieusement.
Une situation que dénoncent l’opposition et la société civile qui voient en cela l’accomplissement du projet de fraude élaboré depuis longtemps alors que les projections n’étaient nullement favorables u candidat du pouvoir.
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Cette mesure attentatoire à la liberté d’expression, caractéristique de tous régimes non démocratiques pénalisent un secteur important des médias en ligne ; unique source d’information pour une population qui ne fait plus confiance aux medias officielles ou ceux proches du pouvoir.
Pour Israël Mutala, président de l’Association Médias en ligne du pays ; il ne s’agit ni plus ni moins d’une « décision liberticide et anticonstitutionnelle », car « les autorités elles-mêmes avaient estimé que les élections se sont passées relativement bien, sans violence. Je ne vois donc pas pourquoi, aujourd’hui, on couperait Internet au motif que les tendances qui remontent sur les réseaux sociaux peuvent conduire à une insurrection ou à un désordre public » déplore-t-il.
Mais aussi cette tranche des jeunes congolais habitants les principales villes du pays et adeptes des réseaux sociaux qui constituent l’une des principales sources d’informations ; sans compter les startups du commerce en ligne qui tentent d’émerger dans une économie déjà si difficile et gangrénée.
Des contestations à venir
La situation actuelle risque d’engendrer encore autant de contestations dans les jours à venir une fois les résultats partiels connus car c’est le moins que l’on puisse dire. 0utre les multiples dysfonctionnements, la participation aura été la plus forte qu’on ne s’y attendait par cette soif d’alternance et de changement dans la population. Thaddée Luaba Wa Ba Mabu