Incapable de se mettre d’accord pour ou non un candidat unique à la présidentielle alors que l’échéance du 23 décembre 2018 approche à grand, c’est une nouvelle guerre des tranchées qui est ouverte au sein de l’opposition politique congolaise au risque de se faire passer pour la plus « bête » du monde.
Les hostilités par « lieutenants » interposés selon que l’on appartient à tels ou tels autres partis ou plateformes de l’opposition concernerait la machine à voter et la déclaration de l’UDPS d’aller aux élections avec ou sans le moment venu.
Une nette concentration des tirs croisés est dirigé sur Félix Antoine Tshisekedi au risque d’affaiblir encore davantage ce qui en reste encore d’unité de façade entre les opposants dont on connait les intentions réelles en faisant oublier l’objectif commun. Les médias proches du régime, les réseaux sociaux via « l’armée numérique » du pouvoir ainsi que certains médias étrangers sont misent à contribution au travers des publications dont on sent bien l’odeur du souffre.
Le fils Tshisekedi étant présenté comme de connivence avec Kabila pour un coup fourré contre les élections en vue de sa faire nommer premier ministre…sans qu’aucune preuve ne soit présentée et en faire perdre son latin. Pendant ce temps, le camp d’en face qui ne dit mot mais tire les ficelles s’en frottent les mains et attend son heure pour « rafler » la mise comme l’affirmait déjà l’un de ses ténors il y a quelque temps.
Il faut arrêter ce @fatshi13 bashing ! Notre principal adversaire est & demeure #Kabila ! Il y a péril à ne pas le reconnaître ! Cette semaine, l’Opposition va maximiser ses chances de gagner en choisissant son candidat & en intensifiant la mobilisation contre la machine à voler. pic.twitter.com/MYAobJUx8q
— Olivier Kamitatu Etsu (@OlivierKamitatu) 22 octobre 2018
En attendant, une nième rencontre est prévue en milieu de cette semaine entre le 23 et le 25 octobre 2018 en Afrique du Sud soi-disant pour aplanir les dernières divergences, mais surtout se décider sur la candidature commune à la présidentielle du 23 décembre prochain. L’Union africaine, la SADC (Communauté de Développement de l’Afrique Australe) et la Cirgl (Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs) qui seront présents lors de cette rencontre ont toujours insisté pour des élections crédibles, inclusives et paisibles.
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi