C’est depuis le mardi 04 septembre 2018 que les experts de deux pays, la RDC et de l’Ouganda ont amorcé leur rencontre au sujet du contentieux qui oppose les deux nations autour du Lac Edouard. Il y a de cela plusieurs mois que la problématique a éclaté, notamment avec des arrestations intempestives des pêcheurs congolais par la marine ougandaise pour « violation » des frontières lacustres dit-on.
Cette mésentente a même débouché sur une tuerie massive d’une vingtaine de pêcheurs congolais de Kyavinyonge. Plus de cent autres congolais ayant soit été condamnés ou en détention dans des prisons ougandaises.
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La date du 04 septembre a donc a été retenue pour le début de ces discussions qui pourront aboutir à la libération des pêcheurs congolais en détention en Ouganda où Ils s’y trouvent depuis juillet 2018 : « Ces travaux se tiennent d’abord à Kasese côté ougandais avant la deuxième étape à Kasindi en RDC. Après ces assises, les experts de deux pays se rendront sur le terrain, c’est-à-dire sur le Lac Edouard », a indiqué Kykwa Pelo, secrétaire du gouvernement provincial du Nord-Kivu ; membre de la délégation de la RDC à ces travaux.
Ce délégué du gouvernement provincial du Nord-Kivu a expliqué que la délégation congolaise a un triple objectif au cours de ces rencontres : « D’abord, la libération des pêcheurs congolais, l’indemnisation des familles victimes des massacres de Kyavinyonge et la solution durable pour cette question des frontières lacustres qui a trop duré ».
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Des voix se sont élevées pour dénoncer « l’insouciance du gouvernement congolais » face à cette problématique qui a coûté la vie à des citoyens congolais et l’arrestation à d’autres. Parmi les condamnations, celle de l’Honorable Nzangi Butondo qui avait même écrit au Président ougandais. Cet élu de Goma demandait, dans sa correspondance adressée au Président Yoweri Kaguta Museveni de tout faire pour « donner de la lumière sur cette affaire ».
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Jack Katson Maliro