home Politique, RD Congo BRUXELLES : Moïse Katumbi et Adolphe Muzito dénoncent l’instrumentalisation de la Cour Constitutionnelle

BRUXELLES : Moïse Katumbi et Adolphe Muzito dénoncent l’instrumentalisation de la Cour Constitutionnelle

Moïse Katumbi Chapwe et Adolphe Muzito se sont rencontrés hier lundi 03 septembre 2018 à Bruxelles, capitale de la Belgique pour une séance de travail au cours de laquelle il a été discuté « de la situation politique de l’heure et du processus électoral » en cour en RDC.

Dans un communiqué commun signé par eux, ils ont condamné « l’instrumentalisation de la Cour Constitutionnelle qui pour des raisons politiques continue d’exclure des candidats à l’élection présidentielle ».

L’ancien gouverneur du Katanga et le premier ministre honoraire ont réaffirmé « leur engagement à mettre en œuvre les termes de la déclaration commune de l’opposition et des candidats à l’élection présidentielle en RDC faite à Kinshasa le 24 août 2018 ».  Celle-ci visant « à obtenir des élections inclusives, libres, transparentes et crédibles » tout en « rejetant la machine à voter » et en appelant « à la mobilisation générale du peuple Congolais afin de résister aux manœuvres de la CENI et du régime de Kabila ».

Tous deux candidats à la présidentielle du 23 décembre 2018, ils ont vu leurs candidatures exclus de la compétition par empêchement de Katumbi de revenir dans le pays pour y accomplir son devoir civique et par invalidation de celle de Muzito par la Cour Constitutionnelle à Kinshasa la nuit du même lundi 03 septembre 2018 pour des motifs juridiquement contestables.

Sur son compte Twitter officiel, Moïse Katumbi qui se dit « ne pas être surpris ni decouragé » en appelle à l’unité de l’opposition pour faire echec au plan de confiscation des élections par Kabila : « Moise Katumbi‏Compte certifié @moise_katumbi Après la @cenirdc, la Cour Constitutionnelle démontre son instrumentalisation en excluant @jpBemba & @adolphe_muzito. Pas de surprise mais pas de découragement ! L’opposition #RDC doit se mettre ensemble pour faire échec au plan de confiscation des élections par #Kabila ».

 

Toujours dans leur communiqué conjoint, les deux personnalités ont insisté sur la « nécessité de la révision du fichier électoral » actuel ; mais aussi à l’application de la mesure de « décrispation politique comme préalable à la tenue des élections, particulièrement la libération de tous les prisonniers politique, le retour des exilés forcés et le respect du droit de manifzatsion publique pacifique conformément à la Constitution et à l’Accord de la Saint-Sylvestre 2016 ».

Au nom de leurs deux plateformes respectives Nouvel Elan et Ensemble pour le Changement ; les deux présidents ont décidé « de mettre en commun leurs efforts afin de poursuivre les contacts avec tous les autres candidats à l’élection présidentielle et les principaux leaders de l’Opposition politique en vue de d’organiser dans les meilleurs délais une réunion visant à mettre en œuvre un plan d’actions commun pour faire échec au régime Kabila  et à la CENI qui tiennent à confisquer au peuple Congolais son pouvoir de choisir librement ses dirigeants ».

Enfin, ils ont convenu de « travailler à l’ébauche d’un programme commun des forces de l’opposition en vue de dégager un consensus autour de la candidature commune de l’opposition souhaitée par le peuple congolais » dans sa majorité.

Roger DIKU

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