home Politique, RD Congo RDC : La Majorité présidentielle et ses Communicateurs « Ambassadeurs de la Paix » porteurs de passeport diplomatique !

RDC : La Majorité présidentielle et ses Communicateurs « Ambassadeurs de la Paix » porteurs de passeport diplomatique !

« Décidément la RDC n’a pas de chance ». Alors que les questions de changement et d’acquisition des nouveaux passeports avaient cristallisé le débat dans le pays comme à l’étranger à cause de son fabricant, voici qu’un nouveau scandale est en passe de secouer la majorité au pouvoir.

Après la dérive au sujet de la présidente de l’Union Panafricaine de la Jeunesse Francine Muyumba gracieusement payée 28.000 Dollars US par mois au frais de l’Etat, une nouvelle casserole fait du bruit autour des communicateurs de la MP et défraye la chronique.

En effet, depuis mardi 27 mars 2018 ; les réseaux sociaux se délectent du cas de deux d’entre-eux, Tamba Kuma Papy et Monsenepwo Mototo Jean-Thierry. Les deux compères connus pour leur truculence sur les plateaux télés et dans les médias acquis au régime sont porteurs des « passeports diplomatiques » du pays avec un titre fallacieux « d’Ambassadeur de la Paix ».

Ces deux membres respectivement du PPRD Officiel, le parti présidentiel de Joseph kabila et la Convention des Congolais Unis (CCU) de Lambert Mende sont en outre affabulés du titre des « Communicateurs » de la Majorité Présidentielle. Considérés à tort ou à raison comme des « francs-tireurs » du verbiage alors qu’ils excellent dans le mauvais rôle des « zélés », ils  paraissent plus « fous du roi » que des vrais spécialistes de la communication.

Leurs deux passeports Diplomatiques PD COD DP 0003048 au nom de Tamba Kuma Papy est valable du 28/09/2017 au 27/09/2019 alors que celui de de Monsenepwo Mototo Jean Thierry étant valable du 28/09/2017 au 27/092022.

Plusieurs questions demeurent pour l’opinion entre autres qui leur a attribué ces passeports de l’Etat et pour quelle raison ? Sont-ils aussi « salariés » du gouvernement au vu de leurs titres ? C’est au gouvernement de répondre à toutes ces interrogations.

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