Disparus de tous les radars au soir du 24 décembre 2017 avec la publication sur les réseaux sociaux de la présumée vidéo le montrant dans une position discutable, le vice- premier ministre et ministre congolais des Affaires Etrangères et Intégration régionale ; Léonard She Okitundu réapparait timidement et sur la pointe des pieds.
Dans une intense activité « diplomatique », il reçoit beaucoup dans son Cabinet de travail. D’abord la première fois la semaine dernière sur les écrans de la télévision nationale de la RTNC et ensuite cette semaine à la réception des lettres de créance du nouveau Représentant du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) en RDC, le Dr. Sennen Hounton le 11 janvier 2018. Dans son mot de bienvenu et de souhait, She Okitundu a souhaité voir le « FNUAP par le biais de ses activités contribuer à redorer l’image de la RDC » …
La dernière activité en date étant la réception en son Cabinet de travail des « copies figurées de l’Ambassadeur du #Mali en #RDC au VPM. Il remplace l’ambassadeur accrédité au #Gabon avec juridiction sur la RDC. Liens forts entre les 2 pays. #Kinshasa #Bamako se rapprochent. #Congo » selon le compte Twitter du ministère.
Toujours pas d’explication
Du scandale de la « sextape Revenge porn » ou vengeance pornographique dans lequel le nom du ministre avait été mêlé demeure toujours sans aucune explication de la part de l’intéressé. Circulez, il n’y a rien à dire semble être le mot d’ordre au gouvernement qui traine des casseroles comme la dernière de l’Affaire Dorcas Makaya, cette jeune fille victime d’une bavure sécuritaire lors de la marche des chrétiens catholiques du dimanche 31 décembre 2017 qui réclamait l’application réelle de l’Accord de la Saint Sylvestre 2016.
Et la morale dans la politique pour un Congo nouveau dont tous appellent dans tout ça même si personne ne veut ne parler…
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« Un grossier montage intentionnellement élaboré pour tenter de salir ce digne fils du pays. Évitez de relayer les éléments de cette campagne de diffamation dont les promoteurs sur internet sont des sites et comptes qui ont un intérêt à déstabiliser l’action diplomatique en cours » avait rétorqué en son temps et de son côté une association proche du ministre. Et cette association promettait une « réaction » officielle de l’intéressé et présumée victime du cadeau « empoisonné » du soir de Noël 2017 à l’issue des « vacances » familiales.
Sous d’autres cieux, ce genre de suspicion sommes toutes légitimes, auraient entraînées la démission du ministre, si pas des explications de la part du gouvernement. Mais pas au Congo « démocratique » hélas !
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Luaba Wa Ba Mabungi / AFRIWAVE.COM