jeudi, novembre 14, 2024
AccueilRégionsPolitiqueRDC-RSA : Kabila et Zuma, une rencontre de deux présidents à «...

RDC-RSA : Kabila et Zuma, une rencontre de deux présidents à « problème »

La visite de travail de deux jours de Jacob Zuma, président sud-africain et en exercice de la SADC s’est achevée ce dimanche 15 octobre 2017 par un entretien en tête-à-tête avec Joseph Kabila au Palais de la Nation de Kinshasa. Entamée le samedi 14, elle s’est terminée par un communiqué conjoint sanctionnant cette rencontre de travail.

Entre autres questions abordées lors de cette rencontre celle du développement de la situation politique, sécuritaire et économique dans l’espace SADC et les Grands Lacs, particulièrement en RDC. Les autres échanges ayant tournées autour de la consolidation des acquis de la démocratie, de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité en faveur des peuples de la région comme dit dans le communiqué.

Du côté congolais, Joseph Kabila fut assisté d’Alexis Thambwe Mwamba, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, assumant l’intérim du ministre des Affaires Etrangères Léonard She Okitundu absent du pays. Le raïs un brin moqueur  a aussi remarqué le costume « biométriquement dissymétrique » de son ministre qui n’a pas manqué de faire le buzz selon la twittosphère congolaise.

Deux présidents à « problème »

Comme pour se consoler, les deux chefs d’Etats ont fait fi de la situation politique qu’ils traversent dans leurs pays respectifs. Plus que contestés tous les deux, ils s’accrochent au pouvoir qui apparemment ne veut plus d’eux pour encore longtemps.

Si le premier, Joseph Kabila est encore au pouvoir alors qu’il est hors mandat depuis le 19 décembre 2016 ; il est à la base d’une grave crise politique devenue institutionnelle. Les élections attendues en fin d’année 2017 au terme de l’accord politique de la Saint Sylvestre 2016 signé entre sa majorité et l’opposition est aujourd’hui caduque. Et pour cause, le probable renvoi desdites élections en mi-juin 2019, situation susceptible d’embrasser le pays et plonger toute la sous-région.

Le second, Jacob Zuma ; est aujourd’hui englué dans une série des poursuites judiciaires pour corruption pouvant entrainer sa destitution. Cette situation remontant à l’époque où il fut ministre de la Défense il y a une dizaine d’année.

Lire aussi : Afrique du Sud : L’avenir judiciaire du président Zuma s’obscurcit https://www.afriwave.com/?p=5311

 De la SADC

La Communauté de Développement d’Afrique Australe – CDAA (ou SADC, sigle de l’anglais Southern African Development Community) – est une organisation qui vise à promouvoir le développement économique de l’Afrique australe. Elle fut créée le 17 août 1992 lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement réuni à Windhoek en Namibie à la succession de la Conférence de Coordination pour le Développement de l’Afrique Australe, fondée le 1er avril 1980.

Les dix États fondateurs sont : l’Angola, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Swaziland, la Tanzanie, la Zambie, le Zimbabwe. A ces pays se sont ajoutés 5 autres dont l’Afrique du Sud le 30 août 1994, l’Ile Maurice le 28 août 1995, la RDC le 8 septembre 1997, le Madagascar le 18 août 2005 qui depuis lors était suspendu à la suite des crise politique de 2009, puis réintégré le 30 janvier 2014) et enfin Les Seychelles le 8 septembre 1997, le 1er juillet 2004, puis de nouveau depuis 2008. En revanche, la candidature du Rwanda a été rejetée en 2005 pour vices de procédure

 

print

Partagez

RELATED ARTICLES

1 COMMENTAIRE

Most Popular

Recent Comments

jules Otshudi LOHANDJOLA candidat à l'élection présidentielle en R.D.C sur RDC : Le Comité Laïc de Coordination organise une messe des suffrages en mémoire des victimes du 31 décembre 2017
jules Otshudi LOHANDJOLA candidat à l'élection présidentielle en R.D.C sur Culte d’action de grâce en mémoire de Laurent-Désiré Kabila : Une leçon de bonne gouvernance
jules Otshudi LOHANDJOLA candidat à l'élection présidentielle en R.D.C sur Bruxelles : Face à la diaspora congolaise, Félix Tshisekedi en appelle à «une large mobilisation»