Depuis Bruxelles en Belgique où il vit en exil forcé, le candidat déclaré à la présidentielle ; soutenu par le G7 et l’AR, Moïse Katumbi Chapwe a donné de sa voix. Et ce, en prévision de la grande mobilisation pour la marche pacifique du 31 juillet 2017 par le Mouvement Citoyen de La Lucha (Lutte pour le Changement) sur toute l’étendue du pays.
Dans un communiqué rendu public via son compte Twitter officiels en ce jour il « déclare soutenir la mobilisation du 31 juillet 2017 à l’heure où le pays sombre dans la dictature, dans un profond chaos économique et sécuritaire, nous avons le devoir de nous mettre debout et sauver notre pays ».
Et d’ajouter « qu’à titre personnel, il s’inscrit totalement et sans réserve dans la ligne adoptée par le Rassemblement et l’appel lancé par les Évêques pour une prise de conscience citoyenne en vue de sauver notre pays de la dictature, de la violence et de la misère généralisée ».
Il rappelle son appartenance à la plateforme de l’opposition historique du Rassemblement qui « a réaffirmé son soutien à toutes les démarches engagées par les forces vives du pays et les personnalités en vue de réclamer de manière pacifique et non violente la tenue des élections en 2017 et l’alternance politiques. De manière claire et sans équivoque, le rassemblement appuie l’appel aux manifestations publiques du 31 juillet lancée par la Lucha ».
Katumbi conclut sa déclaration avec des mots forts de sens : « Notre combat est commun. Trop de sang a été inutilement versé parce qu’un seul homme veut à tout prix conserver le pouvoir devenu illégitime et sanguinaire. Cet homme est seul, nous sommes 80 millions ! Notre devoir est de faire échec à la confiscation de notre droit constitutionnel, de pouvoir choisir le Président de la République et tous nos représentants à la faveur d’un processus libre, transparent, inclusif et crédible qui doit aboutir à la tenue des élections en 2017. Ce 31 juillet, quelle que soit notre origine, nos convictions, notre appartenance philosophique ou politique, soyons tous ensemble unis, mains dans la main, aux côtés des mouvements citoyens et de la LUCHA. Dressons nos fronts et soyons des Congolais Débout ! ».
Mobilisation aussi à Kinshasa
Les autres hommes politiques du pays ont également rencontré les jeunes de La
LUCHA en signe de soutien à leur démarche. Ce sont notamment Claudel André Lubaya de partis politiques UDA Originel et Félix Antoine Tshisekedi de l’UDPS et président du Rassemblement.
Selon Paul Nsapu, SG adjoint de la FIDH, « les organisations des Droits de l’Homme nationales qu’internationales soutiennent les manifestations pacifiques annoncées en RDC à dater du lundi 31 juillet 2017. Elle mettent en garde les autorités et les services d’ordre et de sécurité congolais contre tout acte d’obstruction et ou de répression de ces manifestants ».