Avec ses 9316 abonnés à ce jour alors qu’il ne s’est inscrit qu’en janvier 2017, il est en passe de devenir l’une des stars de la Twittosphère sur la RD Congo. Lui, c’est Sindika Dokolo dont les messages en 140 signes ne cessent de questionner ses abonnés comme ses détracteurs. De la mouvance du régime au pouvoir à Kinshasa en passant par l’opposition, tout le monde scrute les réseaux sociaux pour savoir ce qu’il a encore déclaré. Ainsi, son dernier message s’adresse-t-il à Félix Tshisekedi à qui il recommande de rester fort face à ce que sera la dernière offensive de charme du régime avant la fin d’année 2017.
Du régime même et de ses méthodes, il expliquait déjà la semaine dernière que : « Le pouvoir n’est pas dans la rue et il ne faut pas rêver. Tous ceux qui ont sous-estimé Mr Kabila l’ont payé cher. Il va falloir l’affronter ». Et ce, avant de mettre en garde que « Le prix d’une obsession aveugle de maintien au pouvoir sera payé par la Rdc longtemps après le dénouement de cette forfaiture ».
Nul n’en doute que l’engagement politique de ce fils de bonne famille même s’il s’en défend de ne pas faire de la politique, particulièrement en ce moment troublé de l’histoire de la RDC n’est pas fortuite. Pour lui comme certains de ses proches, il ne s’agit que d’une participation à la conscientisation collective du peuple quant à son devenir de la part de Sindika ; longtemps resté en dehors des joutes politiques dans son pays.
C’est du reste pour cela qu’il affirme que « Conscientiser les masses ne se limite pas à dénoncer. Le silence assourdissant des peuples est la leçon des rois ». Car pour lui, « Recourir à la violence serait précisément sous-estimer le pouvoir. La seule vraie force est le raz de marée populaire. Il faut se regrouper. On se regroupe mieux autour d’un idéal que derrière individu ».
Des élections censées se tenir en fin de cette année, Sindika Dokolo n’y croit pas de trop : « Il n’y aura pas d’élections en 2017. Décembre est la dernière chance de dire stop à Kabila et a son plan de retour à la 2ème République ». A tous ceux qui se battent pour se faire voir il conseille : « Il reste donc 6 mois. Le leadership est important mais le principal est de faire un plan de conscientisation citoyenne de l’opinion. Il faut partager en masse un discours citoyen plutôt qu’un discours partisan. ».