home Politique, RD Congo Sur TV5 Monde : Raphaël Katebe entre accusations, ralliements et reniements

Sur TV5 Monde : Raphaël Katebe entre accusations, ralliements et reniements

Un an après sa naissance à Genval dans la banlieue chic de Bruxelles (9 juin 2016) et la belle unité affichée autour de la figure tutélaire d’Etienne Tshisekedi, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Depuis la disparition inopinée de Tshisekedi le 1er février 2O17, les dissensions et les voix discordantes n’ont pas fini de se faire entendre au sein d’une opposition congolaise plus qu’écartelée.

Hier encore proche du vieux leader de l’opposition qui avait son oreille, Raphaël Katebe Katoto s’illustre aujourd’hui auprès du régime auquel il s’est rapproché. Son retour à Kinshasa au courant du même mois de février alors qu’il était sous poursuite pour trahison en est l’illustration. Invité du Journal Afrique sur TV5 à la veille de cet anniversaire, Katebe Katoto qui se dit membre du Conseil des Sages du Rassemblement et appartenir toujours à l’opposition révèle que le président Kabila qui l’a reçu en audience dernièrement lui a bel et bien confirmé l’intention d’organiser les élections crédibles, fiables et transparentes.

A la question de la journaliste de savoir si cela se passera bien en 2017 comme stipulé dans l’Accord qu’il évoque alors que le même Kabila a dit n’avoir rien promis à personne de la tenue desdites élections en fin d’année 2017, Katebe s’en prend à l’opposition du Rassemblement à laquelle il dit appartenir d’être à l’origine du blocage qui a fait perdre six mois à l’application de l’Accord politique signé le 31 décembre 2016 à Kinshasa en cherchant à imposer un candidat à la primature.

Des violences dans le Kasaï depuis plus de 9 mois, Katebe estime sans ambages que la justice congolaise est crédible sans autres explications. De ses relations d’avec son jeune frère Moïse Katumbi dont il se dit être son papa, Katebe dit que cela reste ainsi du domaine de la famille. Sur le plan politique, il a choisi (Katumbi) sa voie qui n’est pas la mienne.

Oubliant au passage néanmoins de souligner qu’une intention n’a jamais été une certitude. Le Congo de demain dépendra de la transition que nous voulons pacifique. Si elle est conflictuelle, nous n’aurons pas des élections fiables, valables. Et que nous arrêtions de distraire la population par des voix égarées conclut-il.

Crédit images TV5 MONDE, JT Afrique

 

 

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