home Diaspora, Politique, RD Congo, Régions, Société Affaire Bundu Dia Kongo : assaut contre ses places fortes dans Kinshasa, Ne Mwanda Nsemi introuvable

Affaire Bundu Dia Kongo : assaut contre ses places fortes dans Kinshasa, Ne Mwanda Nsemi introuvable

Un assaut des forces de l’ordre a finalement été donné dans la journée de mardi 14 février 2017 contre les deux forteresses de la secte politico-religieuse Bundu Dia Kongo ou Dia Mayala tant à Ngiri-Ngiri qu’à Ma Campagne. Des  arrestations ont d’ores et déjà été effectuées à en croire les déclarations du porte-parole de la police congolaise mais on ne sait de qui. Ne Mwanda Nsemi, ancien député et chef spirituel de la secte introuvable pour l’instant.

Des heurts violents avaient été signalés lundi 13 février 2017 au soir entre les adeptes-militants de ce parti politique et les forces de l’ordre (police et Garde Républicaine) et se poursuivent en ce mardi 14 février 2017. Ces affrontements se déroulent à Ma Campagne, commune Ngaliema Quartier Joli Parc et à Ngiri-Ngiri entre les militants du parti politique Bundu Dia Mayala et les forces de l’ordre. Un bilan lourd : plusieurs blessés graves qui nécessitent une évacuation urgente et au moins 4 morts faute de soins selon des sources concordantes. Une opération conjointe entamée par le CICR et la Croix Rouge de Kinshasa depuis ce matin tente d’apporter du secours alors que la police encercle la résidence de Joli Parc.

Quelques photos des lieux d’affrontements d’hier et de ce matin

A la base de cette situation, une tentative d’arrestation du chef suprême de la secte Bundu Dia Kongo, Ne Mwanda Nsemi qui exige le départ de Kabila dans deux semaines au travers des différentes vidéos postées sur Internet ces dernières semaines. Dans ces messages incriminés, celui qui s’autoproclame Chef spirituel de toute l’Afrique centrale met en doute en doute la nationalité du président Joseph Kabila qu’il dit être un sujet rwandais et à qui il demande de retourner dans son pays d’origine. Discours qui ne passe pas dans le camp du pouvoir qui le qualifie  de «xénophobie» et «outrage au chef de l’Etat». Pour le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Lambert Mende, «à la base de comportements répréhensibles, Ne Mwanda Nsemi doit répondre devant la justice». Les autorités imputant également à Ne Mwanda Nsemi et ses adeptes la responsabilité des graves troubles qui ont engendrés plusieurs morts la semaine dernière dans la province du Kongo-Central (ex-Bas-Zaïre).

Déclaration de Bundu Dia Mayala

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