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RD Congo : Le Dialogue politique national toujours en panne

Un dialogue toujours en panne. Les travaux du dialogue politique national censés se clôturer depuis plus d’une semaine peinent à reprendre à La Cité de l’Union Africaine de Kinshasa Ngaliema. Et pour cause, un climat de violences exacerbé à travers le pays et une situation politique plus que jamais crispée entre la majorité au pouvoir et son opposition multiple. Dans entre-temps, il y a eu le passage de la manifestation de l’opposition du 19 septembre et sa cohorte des morts laissées sur route. La nième suspension de sa participation aux travaux de l’opposition pro-dialogue de Vital Kamerhe pour faire son deuil selon ses responsables et surtout les suspensions de leur participation aux travaux par l’Église catholique et certaines associations de la société civile qui étaient pourtant caution morale à ce forum.

Un document de 8 pages comportant 12 chapitres daté du 22 septembre 2016 et intitulé Projet Accord Politique Global pour l’organisation d’Elections Crédibles et Apaisées en RD Congo a été proposé aux participants le vendredi 23 septembre avant la fin des travaux qui se poursuivent encore. Ces douze chapitres étant :

  • Fichier électoral
  • Séquence des élections
  • Calendrier électoral
  • Mesures d’équité et de transparence du processus électoral
  • Sécurisation du processus électoral
  • Sécurité des personnes
  • Budget et financement des élections
  • Code de bonne conduite lors des élections
  • Continuité de l’Etat/période intérimaire
  • Mesures de confiance
  • Mise en œuvre de l’Accord et son suivi
  • Dispositions finales

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Le facilitateur de l’Union africaine Edem Kodjo est aujourd’hui est aujourd’hui enclin à aplanir les différends entre majorité et opposition en vue de trouver un consensus qui n’est pas évident. Et ceci sans compter les exigences de l’Église catholique qui voudrait à ce que soit clairement défini et inscrit dans cet accord le fait que «l’actuel président ne doit pas être candidat à la prochaine élection présidentielle, les dates des élections soient mentionnées, le plan de décaissement des fonds pour ces élections soit fixé et le comité de mise en œuvre ou de suivi devienne international et soit fixé». Ce projet qui consacre le fameux glissement tant refusé dans son chapitre 9 (Continuité de l’Etat/Période intérimaire)  ne dit mot sur le rôle et sort du président Kabila durant toute cette période, encore moins sur ni la durée de la transition ou de la date même de la présidentielle à venir.

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