Ils étaient cinq candidats à la présidentielle dont deux retenus, deux invalidés et un empêché à se faire face cet après-midi du mercredi 12 septembre 2018 à Bruxelles pour une réunion considérée comme d’importance.
Adolphe Muzito Fumutshi, Moïse Katumbi Chapwe, Jean-Pierre Bemba Gombo, Félix Antoine Tshisekedi et Vital Kamerhe assistés de leurs états-majors respectifs se sont rencontré dans un hôtel de la capitale européenne à la recherche d’une unité de l’opposition au préalable de la présidentielle du 23 décembre 2018 dans le pays.
Ce rendez-vous intervient après deux autres qui se sont tenus à Kinshasa avec diverses fortunes depuis la publication de la liste des candidats et les recours auprès de la Cour Constitutionnelle. Redoutant l’organisation d’une « parodie d’élection », les opposants posent leurs conditions. Deux autres candidats retenus par la CENI Martin Fayulu et Freddy Matungulu n’ont pas été vus à Bruxelles.
Après l’effervescence des retrouvailles face aux caméras et le huis clos qui s’en est suivi, c’est un communiqué dit conjoint des leaders de l’opposition de la RDC qui a été rendu public. Signé par six personnes dont Antipas Mbusa Nyamwisi, le document posent 9 préalables pour participer aux élections du 23 décembre 2018 notamment :
Vers un boycott des élections ?
« Faute de respecter ces préalables, la CENI et le Gouvernement seront tenus responsables du chaos et des conséquences auxquelles conduira l’organisation d’une parodie d’élection » avertissent les opposants réunis à Bruxelles.
Partant, une interrogation du reste est dans toutes les têtes au vu des préalables de l’opposition dont on sait qu’ils ne seront pas acceptés par le régime de Kinshasa arcbouté dans son schéma dont il est sûr de conserver le pouvoir au lendemain du 23 décembre 2018 par le dauphin de Kabila.
En attendant, les opposants se disent convenu « de s’accorder en vue de la désignation irréversible, dans les meilleurs délais, sur une vision partagée et un programme harmonisé du candidat commun de l’opposition à une élection présidentielle crédible, dans le souci de maximiser les chances de la gagner et répondre aux attentes de la population de vivre une véritable alternance ».
La Société civile n’est pas oubliée dans les intentions des opposant qui voudraient l’associer dans les efforts communs dit-on « pour arracher au régime dictatorial la mise en œuvre de toutes les exigences reprises dans son communiqué pour obtenir la tenue des élections crédibles, transparentes et inclusives que le peuple congolais attend depuis décembre 2016 avec la tenue effective ».
Roger DIKU et TSHIKUYI Tubabela à Bruxelles
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