Bruxelles : Katumbi exprime sa compassion pour les victimes du virus « Ebola »

Dans un communiqué rendu public en ce dimanche de pentecôte 20 mai 2018 depuis Bruxelles à il a établi son QG depuis bientôt deux ans, le président de la plateforme « Ensemble pour le Changement » et candidat déclaré à l’élection présidentielle du 23 décembre 2018 ; Moïse Katumbi dit sa « compassion » avec les victimes de la nouvelle épidémie du virus Ebola dans la province de l’Equateur : « On comptabilise près d’une cinquantaine de cas et plus de 20 personnes viennent de perdre la vie dans la région de Bikoro. Nous prions pour les victimes et adressons nos condoléances à leurs familles et à leurs proches » écrit-il.

Katumbi déplore le fait qu’avec « la découverte d’un cas à Mbandaka, la capitale provinciale de l’Equateur, fait craindre une propagation rapide du virus ». Il alerte que « Faute de centres de santé équipés et de personnel médical, le pays vit dans la crainte d’une épidémie d’une ampleur et d’une sévérité sans pareilles dans l’Histoire du Congo ». Il salue par contre « les efforts déployés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le remarquable dévouement du personnel médical qui opère dans des conditions si difficiles ».

Ainsi en appelle-t-il à « la solidarité mondiale » de tous les grands Etats et organisation du monde : « Etats-Unis, Union Européenne, Russie, Chine et de tous les partenaires de la RDC afin d’organiser une riposte efficace » pour « sauver des millions des congolais de ce grave péril ».

Le président « d’Ensemble pour le Changement » rappelle également le fait que « Nos sœurs et frères qui souffrent déjà de l’insécurité, d’une extrême pauvreté, de l’abandon de leurs dirigeants doivent être protégés de cette épidémie ».

« Si rien n’est fait pour endiguer l’épidémie, nous risquons malheureusement de revivre au cœur du continent la tragédie qui s’est déroulée il y a quelques années au Liberia, en Sierra Léone et en Guinée. Les conséquences pour le contient seraient dramatiques. Tout doit être fait pour éviter le scenario du pire » conclut-il.

Roger DIKU