PALU : Déchu et exclu du parti, Wolf Christian Kimasa fait de la résistance et accuse

Dans la guerre mieux la saga de succession et de positionnement qui fait rage au Parti Lumumbiste Unifié (PALU), le neveu et tout nouveau Secrétaire permanent en même temps porte-parole du parti a été démis de ses fonctions et suspendu pour un an. Mais Wolf Christian Kimasa fait de la résistance, se maintien et accuse.

Dans un communiqué signé par lui, il dit « rejeter avec vigueur absolue la prétendue Décision de son exclusion temporaire du parti présentée comme émanant du patriarche Antoine Gizenga » en soins à Bruxelles.

Kimasa se porte en faux contre un « document » qu’il qualifie de « faux » car Gizenga « sur son lit d’hôpital ne peut avoir le temps de lire et d’analyser les documents pour prendre une décision de telle portée politique ». En outre il dénonce une « cabale montée de toutes pièces à Kinshasa par des personnes assoiffées du pouvoir dans l’optique d’une guerre de succession et de positionnement politique » écrit-il.

Il porte également des graves accusations contre ceux qui seraient à la base du « document signé dans les conditions de santé de Gizenga » portant sur sa suspension et son exclusion qu’il qualifie de « violence morale et abus de faiblesse » par une « signature extorquée ». En bref une espèce de maltraitance physique pour ne pas la citer et une manière pour lui-même de reconnaitre que le patriarche n’a plus ni toute sa lucidité, encore moins ses capacités physiques et morales d’engager le parti malgré les apparences comme dans les cas de la visite de Kabila chez lui et la tienne chez le président de la République.

Condamnant aussi ce qu’il dit être un manque de « considération, de compassion, d’amour et de respect » envers le « vénérable » vieillard ; cela est inacceptable. Ainsi invite-t-il les cadres et les militants d parti à « rester sereins et calmes et de continuer à s’adonner aux activités du parti jusqu’au retour du Secrétaire Général chef du parti, qui aura à clarifier cette situation ». Et si Gizenga ne rentre pas vivant au pays, là-dessus Kimasa se tait dans toutes les langues…

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Luaba Wa Ba Mabungi