home Diaspora, Politique, RD Congo, Régions, Société L’Accord politique de la CENCO validé par la majeure partie de l’opposition politique signataire de l’Accord du 18 octobre

L’Accord politique de la CENCO validé par la majeure partie de l’opposition politique signataire de l’Accord du 18 octobre

Ils sont désormais 43 personnalités signataires de l’Accord politique du 18 octobre 2016 de la Cité de L’Union Africaine sous Edem Kodjo à avoir apposé leurs signatures sur celui du 31 décembre 2016 sous l’égide de la CENCO. Tous membres de l’opposition politique jadis sous la conduite de Vital Kamerhe, ils considèrent le nouvel Accord comme étant un gage de stabilité pour le pays dans la suite de celui du 18 octobre 2016. Parmi eux, ses principaux leaders à l’instar de Florentin Mokonda Bonza et Steve Mbikayi; actuel ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire du gouvernement Badibanga.

Dans leur déclaration politique rendue publique ce 10 janvier 2017, ils réaffirment  : «Nous, signataires de l’Accord du 18 octobre 2016, rappelons à l’opinion nationale et internationale que notre participation à ce Dialogue n’était motivée que par le souci d’offrir au peuple congolais un climat de paix et de concorde nationale, climat mis à rude épreuve par la crise politique née de la non organisation de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel» avant d’en appeler à ceux qui rechignent de venir signer le nouvel Accord : «Consolider le processus entamé à la Cité de l’Union Africaine pour l’obtention d’un consensus plus large était notre seul objectif. Nous appelons, en outre, ceux qui hésiteraient encore d’adhérer à l’Accord du 31 décembre, de tenir compte de l’intérêt généralNous sommes convaincus que la mise en œuvre de l’accord du Centre Interdiocésain est un gage de stabilité pour notre pays, à même de conduire le peuple congolais à une alternance démocratique et pacifique. Aussi, demandons-nous à tous les délégués de l’opposition au Dialogue de la cité de l’Union Africaine de se joindre à nous pour l’intérêt supérieur de la nation ».

Parmi les réfractaires l’actuel premier ministre, Samy Badibanga et trois de ses amis Azarias Ruberwha, Jean-Lucien Bussa et José Makila. Membres de l’opposition politique signataire de l’Accord politique du 18 octobre 2016, ils estiment leurs intérêts pas pris en compte dans le nouvel Accord. Mais en réalité, pour les observateurs; c’est la crainte de leur disparition de la scène politique qui leur fait bomber le torse avant qu’ils ne reviennent à la raison.

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