Lors de sa conférence de presse du mercredi 8 novembre 2017 en rapport avec la publication du calendrier électoral par la CENI, le ministre congolais de Médias et Communication ; comme dans ses habitudes s’était auto-satisfait de ce qu’il a qualifié d’une avancée….
Le porte-parole du gouvernement Mende saluait également à sa manière la communication de Nikki Haley en réaction dudit calendrier électoral comme pour masquer un malaise : « Un communiqué qui, soit dit en passant, va naturellement dans le même sens que la déclaration forte de l’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU que certains dans certains groupes politiques politiquement inconséquents avaient naïvement pris pour la mère-fouettarde il y a quelques semaines encore lorsqu’avait été annoncée sa visite dans notre pays ».
Douche froide le jeudi 9 novembre 2017 après l’audition de la même Nikki Haley à la Commission des Affaires Etrangères du Département d’Etat américain (ministère des Affaires Etrangères) à la suite de sa tournée africaine en Ethiopie, au Soudan du Sud et en RDC.
Pour les américains, les choses sont claires : « Cependant, nous devons garder un œil attentif sur Kabila, qui doit démissionner », autrement dit qui devra quitter le pouvoir une fois terminée les élections auxquelles il ne doit pas prendre part pour une troisième fois selon la Constitution.
“In the DRC, President Kabila has offered seemingly endless reasons for delaying the election to select his replacement. The election calendar – which was published after you made clear that this vote must happen next year – was a positive step. However, we should keep a close eye on Kabila, who must step down”.
« En RDC, le président Kabila a présenté des raisons apparemment interminables de retarder l’élection pour choisir son remplaçant. Le calendrier électoral- qui a été publié après que vous ayez précisé que ce vote doit avoir lieu l’année prochaine – était une étape positive. Cependant, nous devons garder un œil attentif sur Kabila, qui doit démissionner ».
[TEXTE]
Press Release 11.08.17
https://foreignaffairs.house.gov/press-release/photo-amb-nikki-haley-houseforeign-talk-africa/
Media Contact 202-225-5021
This morning, House Foreign Affairs Committee Chairman Ed Royce (R-CA) hosted the Honorable Nikki Haley, the United States Ambassador to the United Nations, to discuss her recent trip to Africa.
Below are Chairman Royce’s remarks, as prepared for delivery:
“Your strong leadership and outspoken voice at the United Nations has not gone unnoticed. We welcome your willingness to discuss your recent visits to Ethiopia, South Sudan, and the DRC – three important countries on which the committee has focused.
“The U.S. has invested billions of dollars and considerable diplomatic efforts in South Sudan. Unfortunately, the situation has only gotten worse. Millions have fled the country, and millions more are displaced internally. All the while, corrupt leaders operate with impunity. Your clear message to President Kiir, that he has lost our trust and guarantee of support, was critical and timely.
“In the DRC, President Kabila has offered seemingly endless reasons for delaying the election to select his replacement. The election calendar – which was published after you made clear that this vote must happen next year – was a positive step. However, we should keep a close eye on Kabila, who must step down”.
« En RDC, le président Kabila a présenté des raisons apparemment interminables de retarder l’élection pour choisir son remplaçant. Le calendrier électoral- qui a été publié après que vous ayez précisé que ce vote doit avoir lieu l’année prochaine – était une étape positive. Cependant, nous devons garder un œil attentif sur Kabila, qui doit démissionner ».
“Ethiopia has stepped up – making significant contributions to peacekeeping missions and taking in thousands of refugees. We must continue to support the country’s struggle with cyclical droughts but also press the government to respect the democratic rights of all the Ethiopian people.”