C’est au Capitole du Rotana Kin-Plaza en ce mardi 16 octobre 2018 sous le coup de 9h00’ que Tryphon Kin-Kiey Mulumba, candidat président indépendant s’est livré à l’exercice de la présentation officielle de son Programme Politique intitulé « Faire à nouveau rêver le Congo. Recréer la cohésion et le consensus perdus ».
Le candidat indépendant et en rupture avec son ancienne famille politique à avoir la Majorité Présidentielle, espère faire « rêver » de nouveau le Congo et les congolais autour de trois thèmes : « récréer la cohésion nationale et le consensus perdu pour passer à l’action, écouter pour relever le défi et réarmer le mental de ses concitoyens ». Et pour cela dit-il, il faut « dépasser les petits égos des politiciens pour penser Congo » d’abord.
Prévoyant un budget quinquennal de 90 milliards de dollars, soit à un budget annuel de 18 milliards, Kin-Kiey compte relancer le pays.
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Le dernier ministre de l’Information du régime Mobutu et plusieurs fois ministre sous celui de Kabila n’est toujours pas tendre avec ses anciens amis de la mouvance présidentielle qu’il considère être à la base de la non représentation de Kabila pour un troisième mandat pour ne l’avoir pas soutenu.
L’initiateur de l’Asbl devenu parti politique « Kabila Désir » et de la théorie sur « le stock des compétences » que ne regorgent pas le Congo étonne pour son nouveau positionnement politique qui pose question. Surtout lorsqu’il s’emprend à ce qu’il nomme sans les citer comme étant « l’élite du pouvoir » qui a profité de Kabila avant de le trahir avec son évincement pour qu’il ne puisse rempiler alors que dans la région de « l’Afrique centrale, des troisièmes ou quatrièmes mandats ont été accordés au nom de la stabilité et les questions de sécurité ».
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Kin-Kiey justifie sa candidature inattendue à la présidentielle par ce qu’il dit être « une réaction au traitement injuste » réservé à Kabila par l’élite congolaise et « qui a abouti avec la désignation d’un dauphin [Ramazani Shadary, NDLR] » qui ne l’était pas vraiment, l’ancien premier ministre Matata Ponyo « qui n’a pas été aidé par les ténors de sa province » étant « le premier choix » de Kabila.
L’homme qui croit en lui pense que « son profil unique » incarne l’alternance mais dit aussi « vouloir poursuivre l’œuvre de Kabila ». Étonnant tout de même et c’est l’électeur qui dira le dernier mot !
Thaddée Luaba Wa Ba Mabungi